Taha est une pièce pour un acteur, écrite et jouée pour la première fois par Amer Hlehel au théâtre Al-Midane d’Haïfa le 7 mai 2014. Elle s’inspire de la vie du poète palestinien Taha Muhammad Ali, symbole d’une Palestine perdue et reconquise par les mots. Taha est un poète. Il est seul sur scène. Fort de son expérience, il raconte son parcours, à la fois si singulier et si universel : celui d’un homme qui a dû quitter son pays, qui a éprouvé la perte, et qui pourtant tient debout. Taha raconte l’histoire d’une résilience, celle d’un jeune Palestinien brisé qui se relève grâce à la littérature et qui parvient à étouffer son désir de vengeance dans la beauté de la poésie.

En octobre 2018, Sylvain Machac assiste à la représentation de Taha au Théâtre National Palestinien de Jérusalem. C’est un choc. Il se passionne pour la pièce et en découvre la première traduction française de Najla Nakhlé-Cerruti. Il rencontre ensuite Amer Hlehel. Par delà les frontières et les différences, des liens de confiance se tissent, et la magie des affinités électives opère: Sylvain présentera la pièce en français.

Et Ramzi Aburedwan dans tout ça? 

Fidèle à la tradition poétique arabe, la musique, créée par Ramzi pour la pièce, emplit l’espace scénique et ponctue le récit avec son bouzouq, instrument traditionnel.

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